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michel de jaeghere - Page 2

  • L'âge d'or du maurrassisme...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer un essai de Jacques Paugam intitulé L'âge d'or du maurrassisme, avec une préface de Michel de Jaeghere. Docteur en droit, Jacques Paugam a été pendant de nombreuses années journaliste à la radio et à la télévision. 

     

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    " L'on aurait dû en 2018 commémorer le cent-cinquantième anniversaire de la naissance de Charles Maurras (1868-1952). Mais l'inscription de son nom au Livre des commémorations nationales a provoqué de telles réactions d hostilité que le ministère de la Culture l'en a finalement retiré. Une décision qui a, à son tour, soulevé l'indignation. Ainsi Maurras continue-t-il d être mis à l'index et de déchaîner les passions. Déjà en 1971, lorsque Jacques Paugam a publié sa brillante étude consacrée aux débuts du maurrassisme cet Âge d or qu'il situe entre 1899, date de la création de la revue de l'Action française, et 1908, année où fut lancé le quotidien , il s'agissait de mettre en lumière les complexités d'une pensée qui a nourri des hommes aussi différents que Bernanos, Montherlant, de Gaulle... Partant des textes et s'y tenant toujours, l'auteur s'attache à montrer comment, en neuf ans, l'Action française va élaborer sa doctrine, établir ses choix et construire une véritable philosophie de l'État qui, dans beaucoup de ses aspects, rend un son très actuel. L'on voit alors combien il est pernicieux de réduire le maurrassisme à ses facettes indéfendables comme l'antisémitisme et de ne retenir qu'elles. Mais comment ne pas les dissimuler sans étouffer ce que cette pensée compte par ailleurs de richesses ? Maurras est-il un mal-compris ? Ses conceptions de l'État, de la Nation, ont-elles été déformées par les luttes partisanes et les passions politiques ? Ces questions demeurent
    d'actualité. Rééditer l'ouvrage de Jacques Paugam, magistralement préfacé par Michel De Jaeghere, revêt donc un sens profond. Dépassant les controverses, il contribue à réintroduire Maurras dans le passé et le présent de la France. Et à faire entendre l'apport spécifique de l'Action française à l'histoire des idées au-delà des vaines et stériles polémiques. "

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  • Houellebecq, le grand désanchanteur...

    Le Figaro vient de publier, sous la direction de Michel De Jaeghere, un numéro hors-série consacré à Michel Houellebecq et à son œuvre... 

     

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    Houellebecq, le grand désanchanteur

    On pourrait se contenter de voir en lui un provocateur et un pornographe. Ce serait si reposant, si simple. Considérer que le burlesque même des situations qu'il met en scène, l'accumulation poussée jusqu'à l'absurde de détails pratiques, consignés avec une méticulosité maniaque, le prosaïsme étriqué des motivations de ses personnages, la répétition mécanique de scènes de sexe que l'on croirait directement tirées d'un script de film dénoncent le caractère de farce de son œuvre, de ses fictions. Ce qu'il y a de tragique, avec Michel Houellebecq, c'est qu'à l'image des vidéos que tourne l'un de ses personnages avec des caméras fixées dans la forêt, le long des chemins creux, pour mesurer jour après jour la prolifération des espèces végétales et le passage du temps, ses romans nous présentent le monde dans lequel nous vivons comme dans un miroir. Il n'est pas beau à voir. L'égoïsme le plus monstrueux y est payé par l'amertume et par la solitude, la misère sexuelle côtoie la recherche effrénée de la satisfaction des sens dans un consumérisme mesquin, l'instabilité du désir débouche sur le grand délaissement de l'âme, l'attente d'une mort sans espérance.

    On a pu faire avec raison le procès du nombrilisme des romanciers contemporains. Dénoncer l'égotisme qui avait rivé leur regard sur les plus minuscules de leurs états d'âme de bourgeois bohèmes hantés par l'introspection méthodique de leur néant. Les avait cantonnés à des riens ; détournés d'offrir à leurs lecteurs une vision du monde, un tableau de leur temps analogue à ceux qu'avaient brossés les maîtres des siècles précédents: Balzac, Flaubert, Zola, Proust ou Céline. Michel Houellebecq aura réconcilié l'autofiction avec l'art de la fresque, quelque délavées que soient les couleurs de ses compositions.

    Depuis la publication d'Extension du domaine de la lutte, en 1994, ses personnages n'ont cessé de nous apparaître comme autant de dédoublements de lui-même. Dans l'affichage de leur exténuation, la cruauté de l'exercice d'autodérision auquel il a paru tenter de faire correspondre, parfois, la dégradation volontaire de ses propres traits, de son visage, se lit le même projet de se faire le chroniqueur de la condition humaine jusqu'à son stade ultime: la disparition progressive des joies de l'existence, la déchéance et la mort.

    Il n'en aura pas moins rempli dans le même temps le programme qu'il affecte au peintre autour duquel s'ordonne l'intrigue de La Carte et le Territoire: produire une œuvre dont le propos serait de donner une description méthodique d'un monde en décomposition. Chercher avec Lovecraft la poésie dans la peinture minutieuse du réel, tout en affrontant comme Balzac les grandes révolutions de l'époque - la libération des mœurs, l'émergence de l'individualisme de masse, le transhumanisme, la montée en puissance de l'islam -, pour en donner à voir dans toute leur crudité les développements. Ses Particules élémentaires sont à Mai 68 ce que Les Déracinés avaient été à la naissance de la France républicaine. Plateforme se veut L'Éducation sentimentale de notre temps.

    La fadeur de ses personnages, la transparence de sa phrase (telle est sans doute l'origine de son aversion pour Léon Bloy: ce procureur qui prend la pose, ce professionnel de l'indignation qui force inutilement la voix) n'ont pas d'autre raison d'être que de donner à ses observations la froide autorité d'un constat, d'en rendre l'objectivité incontestable.

    Le génie de Houellebecq est d'avoir pris appui sur cette affectation de neutralité pour instruire, contre le monde moderne, le procès le plus accablant. Qu'il s'agisse des impostures de l'art contemporain ou des ravages de la psychanalyse, de l'impasse du matérialisme libertaire ou des illusions de la révolution sexuelle, de la mondialisation ouverte à «l'homme du supermarché» par l'ère de la communication, le tourisme de masse et la circulation des biens, de la spiritualité New Age ou de l'épanouissement promis par la «culture de l'entreprise» aux cadres du tertiaire, des faux-semblants de la démocratie représentative ou de la lâcheté des élites devant la montée de l'islam, il aura renversé les idoles et percé les baudruches de l'époque avec une cruauté jubilatoire, un humour d'autant plus ravageur qu'il s'enveloppait dans une impassibilité de clown blanc, une impavidité digne de Buster Keaton.

    Les clones de La Possibilité d'une île, comme ceux de l'épilogue des Particules élémentaires, dont ce roman étrange est en quelque sorte le prolongement, n'appartiennent que par de trompeuses apparences à la science-fiction. Ils ne sont ni plus ni moins pour lui que la figure de l'homme moderne poussée jusque dans ses ultimes retranchements: des êtres qui ne sont plus rattachés au réel que par des connexions virtuelles, des monades affranchies de tout passé, tout héritage, tout avenir, tout contact physique, tout lien ; ignorants ce que c'est que le rire, l'amour, la souffrance, le bonheur ou la compassion.

    «Les joies de l'être humain nous restent inconnaissables, ses malheurs à l'inverse ne peuvent nous découdre, confesse l'un d'entre eux dans une mélopée d'hexamètres baudelairiens. Nos nuits ne vibrent plus de terreur ni d'extase ; nous vivons cependant, nous traversons la vie, sans joie et sans mystère, le temps nous paraît bref.»

    Conspué par les bien-pensants, mais reconnu, quand même, par la société du spectacle, couronné par le Goncourt et célébré aujourd'hui par l'exposition de ses photos au Palais de Tokyo, Michel Houellebecq aura multiplié les masques - comme autant de pieds de nez à ceux qui proclament leur admiration envers une œuvre dont ils ne semblent pas comprendre toujours toute la signification - pour échapper à la lapidation qu'aurait dû lui valoir la férocité du portrait qu'il faisait d'une époque qui se rengorge de sa curiosité universelle, mais n'aime, en définitive, qu'elle-même: il aura campé au cœur du cloaque dont il détaillait les puanteurs avec un art inégalable de brouiller les pistes, de mener avec les idées à la mode un double jeu permanent.

    Dans une vision toute pascalienne de la misère d'un monde privé de la Grâce, le deuil d'une chrétienté à ses yeux à jamais défunte, il semble nous dire que la partie est jouée et qu'elle est perdue sans retour. Son plus grand mérite tient à ce qu'il n'aura jamais cessé de faire affleurer, pourtant, lointaines, inaccessibles, les valeurs éternelles auxquelles tendait son moi profond.

    Le «royaume perdu» d'une enfance que n'aurait pas saccagée l'égoïsme féroce de ceux qui lui ont tenu lieu de parents ; la figure volatile et tendre d'une femme rendue à sa vocation de mère, de jeune fille, d'épouse, d'amante ; la nostalgie d'une société fondée sur la confiance, le lien féodal d'homme à homme ; la beauté de l'accomplissement par le don ; le désir d'un Dieu transcendant qui viendrait ordonner le chaos, donner aux plus tristes de nos vies un sens.

    Et la figure de l'amour vrai, inconditionnel, émergeant, çà et là, comme une fleur d'eau flottant, miraculeuse, à la surface boueuse d'un étang. C'est parfois un alexandrin dissimulé dans sa prose. Ailleurs une caresse, un regard, une main tendue qui démentent, au détour d'un chapitre, l'étalage de cynisme et d'indécence dont il fait profession. Plus explicites encore, quelques quatrains, où la certitude de n'être lu, compris, que par le petit nombre l'autorise soudain à cette confidence:

    «Nous voulons retourner dans l'ancienne demeure / Où nos pères ont vécu sous l'aile d'un archange, / Nous voulons retrouver cette morale étrange / Qui sanctifiait la vie jusqu'à la dernière heure. / Nous voulons quelque chose comme une fidélité, / Comme un enlacement de douces dépendances, / Quelque chose qui dépasse et contienne l'existence ; / Nous ne pouvons plus vivre loin de l'éternité.»

    Prophète désenchanté des lendemains glaçants, Michel Houellebecq est, parfois, accusé d'être réactionnaire. Il est, définitivement, beaucoup mieux que cela: antimoderne.

    Michel de Jaeghere

     

     

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  • Quand les Barbares envahissaient l'Empire...

    Le nouveau numéro du Figaro Histoire (décembre 2015 - janvier 2016) consacre son dossier central à l'effondrement de l'Empire romain provoqué par les invasions barbares avec, notamment, des articles de Michel De Jaeghere et de Bryan Ward-Perkins. Hors dossier, on trouvera également deux articles consacrés à l'Histoire mondiale du communisme de Thierry Wolton signés respectivement par Alain Besançon et Henri-Christian Giraud.

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    " La chute de l'Empire romain d'Occident a fourni la matière à une réflexion infinie sur la fragilité des empires. Elle a aussi alimenté d'innombrables controverses. Qui étaient les barbares? Comment Rome a-t-elle réagi aux grandes invasions? La fin de l'Empire marque-t-elle celle d'une civilisation? Avec l'aide des meilleurs spécialistes, Le Figaro Histoire démêle le vrai du faux et éclaire les enjeux de la chute de Rome dans un dossier exceptionnel, enrichi d'un dictionnaire des personnages et d'une analyse des livres et des films qui, de La Chute de l'Empire romain à Gladiator, ont inspiré ce sujet inépuisable.

    Au cœur de l'actualité, Le Figaro Histoire revient sur l'Histoire mondiale du communisme de Thierry Wolton, magistrale tentative pour percer le silence qui entoure les crimes de l'idéologie la plus meurtrière du XXe siècle, et décrypte les secrets de la nouvelle série historique Versailles, diffusée sur Canal +. Côté évasion, il vous ouvre les fascinantes carrières de Confrécourt, où les poilus de 1914 ont gravé dans le calcaire un poignant mémorial, et les portes des fastueux ateliers du Mobilier national, dont les artisans restaurent les trésors qui peuplent les hauts lieux du pouvoir. "

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  • Pagnol ou "la gloire d'être plaisant"...

    " Alors, je bondis sur la pointe d’un cap de roches, qui s’avançait au-dessus du vallon et, le corps tendu comme un arc, je criai de toutes mes forces : « Il les a tuées ! Toutes les deux ! Il les a tuées ! »

    Et dans mes petits poings sanglants d’où pendaient quatre ailes dorées, je haussais vers le ciel la gloire de mon père en face du soleil couchant. "

    Le Figaro publie, sous la direction de Michel De Jaeghere, un numéro hors-série consacré à Marcel Pagnol et à son œuvre. Une bonne occasion pour se replonger dans les Souvenirs d'enfance de l'auteur et repartir dans une inoubliable chasse à la bartavelle à travers les collines...

     

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    " Il a enchanté nos lectures d'enfance, nous a fait vivre la chasse buissonnière dans La Gloire de mon père, courir dans les collines embaumées de sarriette et de lavande, trembler devant le gardien du Château de ma mère, rêver d'aventures et de haute mer avec Marius, pleurer l'amour qui part avec Fanny.

    Marcel Pagnol aurait eu 120 ans cette année. Il n'a pas pris une ride. Pour célébrer cet anniversaire, le Figaro Hors-Série consacre un numéro exceptionnel à l'homme, le cinéaste, l'écrivain. Celui qui, des chemins d'Aubagne au Vieux- port de Marseille, touche à l'universel: «En nous parlant de lui», écrit Michel De Jaegehere dans son éditorial, «jamais il n'avait mieux paru s'adresser, tête à tête, à chacun d'entre nous, pour lui dire les merveilles et la brièveté de la vie.»

    Au fil des 106 pages de ce Figaro Hors-Série, magnifiquement illustrées des dessins du Marseillais Albert Dubout, des photos d'archives de sa vie et de ses films, on découvre l'enfant des collines, dont les récits ont la chaleur de l'été, au son des cigales et des parties de pétanque que l'on joue sous la treille. Le dramaturge, dont les personnages nous ressemblent comme des frères, dont on ne serait pas toujours très fiers: Topaze, l'instituteur ingénu qui finit en maître de la corruption et troque son infructueuse honnêteté pour le culte de l'argent ; Ugolin Soubeyrran, le paysan cupide qui laisse mourir à la tâche Jean de Florette, le «pauvre bossu», plutôt que de lui révéler l'emplacement de la source qu'il a bouchée ; la femme du boulanger, qui quitte son ballot de mari pour vivre une passion aussi dévorante qu'éphémère avec un berger de passage.

    On entre aussi dans «la bande à Pagnol»: Raimu, Charpin, Fresnay, qui plus qu'une équipe de tournage forment autour de lui une famille, avec ses bonheurs et ses chamailleries, et qui immortalisent à l'écran un monde révolu, partagé entre l'instituteur et le curé, où la Comédie humaine se joue au village et aux champs.

    Récit de sa vie en douze journées, exploration de sa «Provence intérieure», présentation des adaptations de ses œuvres au cinéma, dictionnaire de ses personnages, agenda des commémorations de l'année Pagnol: ce numéro du Figaro Hors-série est à savourer tout l'été, sans modération."

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  • Tolkien l'enchanteur...

    A l'occasion de la sortie prochaine du premier volet du film de Peter Jackson, Le Hobbit, tiré de l'oeuvre de J.R.R. Tolkien, Le Figaro sort un numéro hors-série, sous la direction de Michel de Jaeghere, consacré à l'oeuvre de l'auteur du Seigneur des anneaux. Comme toujours dans ce type de revue, l'iconographie est particulièrement soignée.

     

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    "L'adaptation de ses œuvres a fait de Tolkien, le professeur de vieil anglais aux passions désuètes, l'une des plus belles cash machine de la décennie. L'enfant d'Oxford, sans jamais quitter le décor médiéval de son université, a conquis, par la magie du cinéma, la Californie et le monde entier. La sortie du film de Peter Jackson est l'occasion de se replonger dans une œuvre prodigieuse qui a les dimensions d'une planète, s'étend sur des milliers d'années, voit se croiser des elfes, des dragons, des hommes et des Hobbits. Quels sont les liens de parenté entre Bilbo et Frodon Sacquet? Sam Gamegie est-il un bon jardinier? Gandalf a-t-il du cœur et Aragorn du courage? La Comté est-elle plus agréable à vivre que Fondcombe? Est-il prudent de visiter la Moria? Pourquoi les Orques ont-ils des jambes et ne vont pas sur l'eau? Les Hobbits sont-ils des Nains et les Elfes meurent-ils comme les Hommes?

    Personnages, espèces, géographie ; Le Figaro hors-série publie un numéro exceptionnel sur Tolkien l'enchanteur. On y retrouve tout ce qui a fait de Bilbon le Hobbit et du Seigneur des Anneaux , un phénomène culturel majeur de notre temps. Magnifiquement illustré par les plus belles images du film de Jackson, et les œuvres de John Howe, Allan Lee, et Ted Nasmith, il est le guide indispensable pour celui qui veut parcourir la Terre du Milieu."

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  • Embuscade à Fort Bragg

    Les éditions Robert Laffont viennent de ressortir en collection de poche (Pavillons poche) Embuscade à Fort Bragg, un court et excellent roman de Tom Wolfe, l'auteur du Bûcher des vanités ou de Moi, Charlotte Simmons, initialement paru en 1997.

    Voilà ce qu'en disait Michel de Jaeghere dans le mensuel Spectacle du Monde (juillet 1997) au moment de sa sortie :

    "Avec cette longue nouvelle, Tom Wolfe instruit quant à lui sans pitié le procès de la télévision américaine. Disséquant avec une précision d'entomologiste les méthodes de la manipulation par l'image - coupes franches, choix des plans, détournements, amalgames -, il brosse un tableau au vitriol d'une société gangrenée par la political correctness. Son portrait de l'une des éminences grises du nouveau conformisme est d'une violence telle qu'on s'étonne qu'il soit encore permis de publier son livre. Il tient de l'eau forte de Caran d'Ache ou de Daumier."

    A ne pas manquer !...

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    "À Fort Bragg, en Caroline du Nord, grande base d'entraînement militaire, un jeune soldat homosexuel a été battu à mort dans les toilettes d'un bar topless et les trois rangers coupables de l'agression sont restés impunis. Jusqu'à ce qu'entre en jeu l'obstiné Irv Durtscher, producteur d'une émission de télévision à succès. Son embuscade va mobiliser caméras cachées, micros espions et strip-teaseuse thaïlandaise sur les lieux du crime... Dans ce court roman à la fois truculent et ciselé au vitriol, c'est tout l'univers de notre " société du spectacle " qui se trouve férocement démonté et mis en pièces par Tom Wolfe."
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